Création de société en Andorre : 5 étapes pour sécuriser, développer et transmettre votre patrimoine
Créer, développer et transmettre : trois verbes qui résument la vie de tout entrepreneur.
Après des années d’efforts, de prises de risques et de réussites, vient un moment où une question essentielle se pose : comment préserver et faire fructifier ce que l’on a construit ?
Pour beaucoup de dirigeants et d’investisseurs français, belges, espagnols ou luxembourgeois, la réponse peut passer par la création d’une société en Andorre.
Cette petite principauté nichée au cœur des Pyrénées, longtemps perçue comme une enclave discrète, s’est muée en une place forte moderne, transparente et fiscalement avantageuse.
Loin des clichés, Andorre n’est pas un paradis fiscal mais un espace de rationalité fiscale : impôt sur les sociétés plafonné à 10 %, absence de droits de succession et de donation, fiscalité neutre sur le patrimoine, environnement bancaire solide, stabilité juridique.
Autant de raisons qui séduisent une clientèle d’entrepreneurs fortunés, d’investisseurs internationaux et de familles à haut patrimoine.

Si vous envisagez de sécuriser, transmettre ou simplement profiter de votre patrimoine en toute légalité et en toute sérénité, la création d’une société en Andorre est une option à considérer dès maintenant.
Pour bénéficier d’un accompagnement sur mesure et d’une expertise transfrontalière, contactez ENGAGE et réservez un entretien stratégique avec un conseiller fiscaliste franco-andorran.
Andorre : un choix fiscal et un outil patrimonial
La création d’une société andorrane n’est pas seulement une solution fiscale : c’est aussi un outil patrimonial puissant, un levier de transmission, et une porte d’entrée vers une résidence fiscale sécurisée.
Ce choix, de plus en plus prisé par des chefs d’entreprise expérimentés, leur permet de conjuguer performance économique et qualité de vie, dans un cadre naturel exceptionnel à seulement quelques heures de route de Toulouse, Barcelone ou Bordeaux.
C’est ce que nous allons explorer dans ce guide stratégique.
Nous verrons :
- Pourquoi Andorre est devenue une destination incontournable pour les entrepreneurs,
- Quels sont les avantages concrets d’une société andorrane,
- Comment se déroule le processus de création (de l’idée au registre officiel),
- Et comment intégrer cette structure dans une stratégie patrimoniale globale.
1. Pourquoi envisager la création d’une société en Andorre aujourd’hui ?
Le monde entrepreneurial et patrimonial vit une transformation profonde.
Dans des pays comme la France, la Belgique ou l’Espagne, la fiscalité est devenue à la fois plus lourde et plus imprévisible.
L’impôt sur les sociétés reste élevé, les dividendes sont doublement taxés, l’IFI pèse sur les patrimoines immobiliers, les droits de succession atteignent parfois 45 %, et les réformes successives entretiennent un climat d’instabilité chronique.
Pour un chef d’entreprise, un investisseur ou une famille disposant d’un patrimoine significatif, la question n’est donc plus seulement de « combien » d’impôts on paie, mais de quelle visibilité on peut avoir sur l’avenir.
Or, dans un monde où la fiscalité change au gré des alternances politiques, où l’administration se dote d’outils de contrôle de plus en plus intrusifs (échanges automatiques d’informations bancaires, datamining, coopération européenne), l’incertitude est devenue la norme.
À l’inverse, Andorre a choisi une philosophie radicalement différente.
Depuis les années 2010, la Principauté s’est alignée sur les standards de l’OCDE et de l’Union européenne en matière de transparence, tout en conservant une fiscalité simple, stable et compétitive.
Résultat : un pays sûr, reconnu par la communauté internationale, et qui attire chaque année davantage d’investisseurs.
2.1. Une fiscalité française confiscatoire : le contraste qui pousse à l’exil
Prenons un exemple concret.
Un dirigeant français cède son entreprise avec une plus-value de 10 millions d’euros.
Entre l’impôt sur les plus-values, les prélèvements sociaux, l’IFI et les droits de succession à venir, il peut voir s’envoler jusqu’à 60 % de ce capital.
Autrement dit, sur 10 millions d’euros gagnés par une vie de travail, il n’en restera parfois à peine 4 millions transmis à la génération suivante.
En Andorre, le même dirigeant, en structurant correctement sa situation, peut réduire ce frottement fiscal à moins de 5 %.
La différence est vertigineuse.
2.2. Andorre, plus qu’une fiscalité : une stabilité juridique et politique
La fiscalité n’est pas le seul attrait :
- Beaucoup d’investisseurs recherchent avant tout un havre de stabilité.
- Andorre, coprincipauté parlementaire stable et indépendante depuis 1278, propose un cadre juridique cohérent, des institutions solides et un environnement sûr.
- Pas d’instabilité gouvernementale chronique, pas de pression fiscale improvisée, pas de climat social explosif.
La création d’une société en Andorre s’inscrit donc dans une logique patrimoniale de long terme : celle de protéger ses actifs dans une juridiction respectée, pérenne et prévisible.
2.3. Proximité géographique, intégration culturelle
Contrairement à d’autres destinations fiscales plus lointaines (Dubaï, Singapour, Caraïbes), l’Andorre présente un atout unique : sa proximité immédiate avec la France et l’Espagne.
En seulement quelques heures de route, un entrepreneur peut rejoindre son entreprise en France ou en Catalogne, tout en profitant d’une résidence fiscale andorrane.
De plus, la francophonie y est très présente, facilitant l’intégration des familles.
2.4. Création de société Andorre : une stratégie patrimoniale, pas un exil fiscal
Un point essentiel mérite d’être souligné : créer une société en Andorre ne signifie pas fuir ses obligations fiscales, mais organiser son patrimoine de manière conforme et intelligente.
Andorre a signé des conventions de non-double imposition avec ses principaux voisins (France, Espagne, Belgique, Luxembourg…), ce qui permet d’éviter les conflits de résidence et de sécuriser sa situation vis-à-vis de son pays d’origine.
Ainsi, un entrepreneur français qui crée une société en Andorre, s’y installe et respecte les conditions de résidence fiscale, ne sera pas considéré comme un « exilé fiscal », mais comme un résident d’un autre pays, bénéficiant d’un régime légal et reconnu.
C’est précisément ce que recherchent les personnes à haut patrimoine : une optimisation sécurisée, légale et pérenne.
Pas de montages artificiels, pas de zones grises, mais une stratégie cohérente qui intègre fiscalité, transmission et qualité de vie.
2. Les avantages fiscaux et juridiques de la création de société en Andorre
Créer une société en Andorre ne se résume pas à une simple démarche administrative.
C’est un choix stratégique qui redessine la trajectoire patrimoniale et professionnelle d’un entrepreneur.
La fiscalité avantageuse est bien sûr l’élément le plus connu, mais elle ne représente qu’une partie de l’équation.
La sécurité juridique, la stabilité institutionnelle, la souplesse réglementaire et même la qualité de vie font de l’Andorre un territoire unique en Europe pour structurer et développer un patrimoine.
2.1. Une fiscalité simple, lisible et compétitive
Un impôt sur les sociétés plafonné à 10 %
En France, l’impôt sur les sociétés est fixé à 25 % (hors surtaxes spécifiques).
En Belgique, il se situe autour de 25 %.
En Espagne, 25 % également, avec des régimes régionaux parfois plus complexes.
En Andorre, le taux nominal d’impôt sur les sociétés (IS) est plafonné à 10 %, ce qui en fait l’un des plus faibles d’Europe.

Et il ne s’agit pas d’un taux « d’appel » réservé à certaines activités : ce taux s’applique à toutes les sociétés, qu’il s’agisse d’une société opérationnelle ou patrimoniale (holding).
À cela s’ajoute une particularité essentielle : certains revenus peuvent bénéficier d’exonérations totales.
Par exemple :
- Les dividendes distribués par une société andorrane à un résident fiscal andorran sont exonérés d’impôt sur le revenu.
- Les dividendes reçus d’une filiale étrangère peuvent, sous conditions, être exonérés en Andorre.
- Certaines plus-values réalisées sur des titres sociaux sont imposées à 0 %.
Résultat : un dirigeant peut optimiser sa fiscalité en logeant ses actifs dans une holding andorrane et en organisant la distribution de revenus de manière fiscalement neutre.
2.2. Une fiscalité personnelle légère
Au-delà de la société, l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPF) est lui aussi plafonné à 10 %, avec de nombreux abattements :
- Les 24 000 premiers euros de revenus sont exonérés,
- Les 16 000 suivants sont imposés à 5 %,
- Les dividendes andorrans sont exonérés,
- Pas d’impôt sur la fortune, pas de droits de succession, pas de droits de donation.
Autrement dit, une combinaison rare en Europe : impôt faible + simplicité + stabilité.
2.3. Pas de double imposition :
Grâce aux conventions fiscales signées avec la France, l’Espagne, la Belgique, le Luxembourg et d’autres pays, un résident andorran évite la double taxation.
Concrètement, un dividende versé par une société française à une holding andorrane subit une retenue à la source réduite à 5 % (au lieu de 12,8 % ou 30 %), et peut ensuite être redistribué sans impôt en Andorre.
2.4. Une stabilité juridique et institutionnelle rare
La fiscalité andorrane ne serait rien sans la stabilité du pays.
Contrairement à la France, où chaque alternance politique entraîne des réformes fiscales, l’Andorre a adopté une logique de stabilité et de lisibilité.
Le système juridique andorran est moderne, aligné sur les standards européens, mais il reste protecteur pour l’entrepreneur.
Les règles de gouvernance des sociétés sont simples, le droit des affaires est clair, et les contraintes bureaucratiques limitées.
Cette stabilité séduit particulièrement les investisseurs étrangers, lassés des réformes incessantes de leurs pays d’origine.
2.5. Des charges sociales compétitives
Créer une société en Andorre, c’est aussi bénéficier d’un coût du travail allégé.
En France, les charges sociales représentent plus de 40% du salaire brut. En Belgique, elles atteignent parfois 50%.
En Andorre, le taux global (patronal + salarial) est d’environ 22%, pour une couverture complète (santé, retraite, invalidité, maternité).
Cela permet :
- D’embaucher à moindre coût,
- De rémunérer ses collaborateurs dans de meilleures conditions,
- Et de préserver la rentabilité de l’entreprise.
2.6. Une flexibilité dans la structuration du patrimoine
La société andorrane n’est pas seulement un outil d’exploitation commerciale.
Elle peut aussi être utilisée comme société patrimoniale (holding), permettant de :
- Loger des participations,
- Gérer un portefeuille d’investissements,
- Centraliser des revenus immobiliers ou financiers,
- Préparer la transmission familiale.
En l’absence de fiscalité successorale ou patrimoniale, une société andorrane peut devenir le cœur d’une stratégie transgénérationnelle, permettant de transmettre un patrimoine dans un cadre totalement exonéré.
2.7. Un environnement bancaire solide et moderne
Le système bancaire andorran, longtemps réputé pour sa discrétion, s’est adapté aux standards internationaux (OCDE, CRS, FATF).
Aujourd’hui, il est reconnu pour sa solidité, sa modernité et sa capacité à gérer des clients internationaux exigeants.
Créer une société en Andorre implique l’ouverture d’un compte bancaire local. Cette étape est parfois perçue comme complexe (du fait de la « due diligence » bancaire), mais elle garantit la sécurité et la conformité des flux financiers.
Les trois grandes banques andorranes (Creand, Andbank, MoraBanc) offrent des services haut de gamme :
- Comptes multidevises,
- Gestion de fortune,
- Produits financiers internationaux,
- Services digitaux performants.
2.8. Qualité de vie, sécurité et environnement
On l’oublie parfois, mais pour un entrepreneur, la qualité de vie est un facteur stratégique.
L’Andorre combine :
- Un cadre naturel exceptionnel (stations de ski, randonnées, air pur),
- Une sécurité totale (taux de criminalité parmi les plus bas d’Europe),
- Une communauté francophone active,
- Une fiscalité stable qui permet de vivre sans stress fiscal permanent.
Créer une société en Andorre, c’est donc aussi créer les conditions d’une nouvelle vie, où patrimoine, travail et famille trouvent un nouvel équilibre.

3. Les formes sociales disponibles : SL vs SA
Créer une société en Andorre suppose de choisir une forme juridique adaptée à son projet.
Contrairement à certaines juridictions où l’éventail est vaste et parfois confus, l’Andorre a fait le choix de la simplicité : deux grandes structures dominent le paysage des sociétés commerciales :
- La Société Limitée (SL)
- La Société Anonyme (SA)
Chacune de ces formes correspond à des objectifs différents, que ce soit en termes de capital, de gouvernance, de responsabilité ou de finalité patrimoniale.
3.1. La Société Limitée (SL) : souplesse et efficacité
La Société Limitée andorrane (Societat Limitada, SL) est l’équivalent de la SARL en France.
Elle représente plus de 95 % des créations de sociétés en Andorre, car elle combine :
- Souplesse de fonctionnement,
- Capital social réduit,
- Adaptabilité à la plupart des activités.
Capital social minimum pour une Société Limitée (SL)
Le capital minimum exigé pour une SL est de 3 000 €, à déposer auprès d’une banque andorrane lors de la constitution.
Ce capital peut être apporté en numéraire (versement sur le compte) ou en nature (apports d’actifs, sous conditions).
Nombre et qualité des associés dans une Société Limitée (SL)
La SL peut être constituée par une seule personne (SLU – société limitée unipersonnelle), ou par plusieurs associés, sans limite maximum.
Le ou les associés peuvent être des personnes physiques ou morales, résidentes ou pas en Andorre, andorrans ou d’une autre nationalité. Peu importe!
Gouvernance d’une Société Limitée (SL)
La gouvernance est souple :
- Administrateur unique,
- Administrateurs solidaires ou conjoints,
- Conseil d’administration (optionnel, réservé aux structures plus importantes).
Cette flexibilité permet à un entrepreneur individuel comme à une famille d’organiser la gestion de leur société de manière adaptée.
Utilisation fréquente :
- Petites et moyennes entreprises,
- Freelances, consultants et professions libérales,
- Holdings patrimoniales,
- Structures immobilières (détention d’un bien ou d’un portefeuille de biens).
En résumé, la SL est l’outil idéal pour la majorité des entrepreneurs et investisseurs qui souhaitent créer une société en Andorre.
3.2. La Société Anonyme (SA) : prestige et puissance
La Société Anonyme andorrane (Societat Anònima, SA) est l’équivalent de la SA en France.
Elle s’adresse aux projets plus importants, nécessitant un capital plus élevé et une gouvernance plus formalisée.
Capital social minimum pour une Société Anonyme (SA)
Le capital minimum exigé est de 60 000 €, dont 100% doit être libéré dès la constitution.
Ce seuil élevé en fait un outil de choix pour les entreprises de plus grande envergure.
Nombre et qualité des associés dans une Société Anonyme (SA)
Comme pour la SL, una SA peut être constituée par une seule personne (SAU – société limitée unipersonnelle), ou par plusieurs associés, sans limite maximum.
Le ou les associés peuvent être des personnes physiques ou morales, résidentes ou pas en Andorre, andorrans ou d’une autre nationalité. Là aussi, peu importe!
Gouvernance d’une Société Anonyme (SA)
Les règles de gouvernance sont les mêmes que pour une SL.
Utilisation fréquente :
- Grandes entreprises commerciales ou industrielles,
- Groupes internationaux souhaitant une filiale en Andorre,
- Holdings d’investissement d’envergure,
- Structures nécessitant une crédibilité internationale accrue.
En pratique, la SA reste minoritaire en Andorre, car la plupart des entrepreneurs trouvent dans la SL un cadre suffisant. Toutefois, pour des investisseurs souhaitant afficher un statut renforcé, la SA peut être un choix stratégique.
3.3. Points communs entre SL et SA
Malgré leurs différences, les deux formes présentent plusieurs points communs :
- Responsabilité limitée des associés/actionnaires à hauteur de leurs apports,
- Obligation de rédiger des statuts en catalan,
- Formalisme de constitution encadré par un notaire,
- Obligation de dépôt annuel des comptes au Registre des Sociétés,
- Fiscalité identique (IS plafonné à 10 %).
Autrement dit, que vous choisissiez une SL ou une SA, vous bénéficierez du même environnement fiscal et juridique avantageux.
3.4. Comment choisir entre SL et SA ?
Le choix dépend principalement de trois facteurs :
- Le montant du capital disponible : si vous envisagez un projet avec peu de fonds initiaux, la SL est plus adaptée.
- La crédibilité recherchée : une SA inspire plus de prestige, utile pour certains investisseurs internationaux.
- La taille du projet : pour un patrimoine familial ou une activité de consulting, la SL suffit largement. Pour une multinationale ou un fonds d’investissement, la SA est plus pertinente.

4. Le processus de création de société en Andorre : un guide étape par étape
Créer une société en Andorre est une démarche parfaitement accessible, mais elle suppose de respecter un formalisme strict. Le gouvernement andorran impose un certain nombre d’autorisations, notamment pour les investisseurs étrangers, afin de garantir la conformité juridique et la transparence financière.
En pratique, le processus dure en moyenne 10 à 14 semaines selon la complexité du projet et la réactivité des parties (banques, notaires, administration).
Voici le parcours complet :
4.1. Obtenir un NIA (Numéro d’Identification Administrative)
Première étape incontournable : toute personne physique ou morale qui souhaite réaliser une démarche administrative en Andorre doit disposer d’un NIA.
C’est l’équivalent du « numéro fiscal » ou « identifiant administratif ».
- Délai : 1 à 2 jours ouvrés.
- Documents requis : copie du passeport ou carte d’identité, justificatif de domicile.
C’est la clé d’entrée pour toutes les démarches suivantes.
4.2. Réserver la dénomination sociale
Il faut ensuite réserver le nom de la société auprès du Registre des Sociétés.
- La dénomination doit être spécifique (les noms trop génériques sont refusés).
- Les termes renvoyant à l’État andorran (« Andorra », « Principat », etc.) sont interdits sauf dérogation spéciale.
- La demande inclut la définition de l’objet social.
Délai : environ 2 semaines pour validation.
Astuce : Engage conseille de proposer plusieurs variantes de nom afin d’éviter un refus qui rallongerait les délais.
4.3. Obtenir l’autorisation d’investissement étranger
C’est une étape cruciale pour tout non-résident.
L’Andorre encadre l’investissement étranger et demande une autorisation préalable pour constituer une société.
Le dossier doit contenir :
- Passeport ou carte d’identité en cours de validité,
- Casier judiciaire récent,
- Description du projet (activité, objet social),
- Justificatif de l’origine des fonds,
- Business plan synthétique (dans certains cas).
Délai : environ 3 semaines.
Sans cette autorisation, il est impossible de créer une société andorrane.
4.4. Ouvrir un compte bancaire et libérer le capital social
Une fois l’autorisation obtenue, l’étape suivante est l’ouverture d’un compte bancaire professionnel en Andorre.
Cette étape est sensible car les banques appliquent une due diligence stricte :
- Vérification de l’identité du client et du bénéficiaire effectif,
- Analyse de l’origine des fonds,
- Cohérence entre le profil et les flux attendus.
Une fois le compte ouvert, le fondateur doit y déposer le capital social pressenti :
- au minimum 3 000 € pour une SL,
- au minimum 60 000 € pour une SA.
La banque délivre alors une attestation de dépôt, indispensable pour la constitution devant notaire.
Délai : 1 à 2 semaines (parfois plus en cas de dossier incomplet).
4.5. Rédaction des statuts
Les statuts doivent être rédigés en catalan et conformes au droit andorran.
Ils précisent notamment :
- La dénomination sociale,
- L’objet social,
- Le siège social,
- Le capital social,
- Les règles de gouvernance (administrateurs, conseil, pouvoirs),
- Les conditions de cession de parts sociales.
C’est un acte juridique fondamental : un mauvais objet social ou une gouvernance inadaptée peut bloquer l’activité ou réduire les opportunités fiscales.
4.6. Signature de l’acte authentique devant notaire
Le fondateur (ou son représentant) signe l’acte de constitution de la société devant un notaire andorran.
Sont requis :
- La réservation de la dénomination sociale,
- L’attestation de dépôt du capital social,
- Le projet de statuts,
- L’autorisation d’investissement étranger.
Le notaire établit l’acte et le transmet ensuite au Registre des Sociétés.
Délai : 1 semaine environ pour obtenir un rendez-vous et finaliser la signature.
4.7. Enregistrement au Registre des Sociétés
L’acte notarié doit être inscrit au Registre des Sociétés, ce qui confère à la société son existence légale.
Sans cet enregistrement, la société n’existe pas juridiquement, même si l’acte a été signé.
Délai : environ 2 semaines.
À ce stade, la société est officiellement constituée.
4.8. Obtention du NRT (Numéro de Registre Tributaire)
La société doit s’immatriculer auprès de l’administration fiscale pour obtenir son NRT, équivalent au SIRET français.
Ce numéro doit figurer sur toutes les factures et documents officiels de la société.
Délai : environ 1 semaine.
4.9. Autorisation de commerce (si activité opérationnelle)
Pour exercer une activité économique, la société doit obtenir une autorisation de commerce délivrée par le gouvernement et le « Comú » (mairie de la paroisse où se situe le siège).
Cette autorisation requiert :
- Un local commercial identifié (pas de simple domiciliation),
- Un nom commercial enregistré,
- Le respect de la réglementation sectorielle.
Dans certains cas (activités « simples »), l’autorisation est présumée acquise dès la demande.
Pour d’autres (activités réglementées), le délai peut aller jusqu’à 4 semaines.
4.10. Obligations post-création
Une fois la société constituée, il reste des obligations à respecter :
- Tenue d’une comptabilité selon le plan comptable andorran,
- Dépôt annuel des comptes au Registre,
- Tenue des registres obligatoires (associés, bénéficiaires effectifs, procès-verbaux),
- Déclarations fiscales (impôt sur les sociétés, IGI – équivalent TVA),
- Affiliation à la CASS (sécurité sociale) pour les salariés et dirigeants rémunérés.
Ces obligations sont légères comparées à d’autres pays, mais elles doivent être anticipées et respectées scrupuleusement.
4.11. Délais cumulés
En pratique, les délais moyens sont :

Total : 9 à 14 semaines pour une constitution complète.
Exemple concret – Le cas d’un entrepreneur digital
Marc, 42 ans, consultant en stratégie digitale, décide de s’installer en Andorre.
- Étape 1 : il obtient son NIA en 48h.
- Étape 2 : son nom de société (« Pyrene Digital Solutions SL ») est validé en 2 semaines.
- Étape 3 : il obtient son autorisation d’investissement étranger en 3 semaines.
- Étape 4 : il ouvre un compte chez MoraBanc et y dépose 5 000 € (supérieur au minimum requis).
- Étape 5 : les statuts sont rédigés par un juriste d’Engage et validés par le notaire.
- Étape 6 : l’acte est signé devant notaire en une semaine.
- Étape 7 : l’enregistrement au Registre des Sociétés prend deux semaines.
- Étape 8 : le NRT est attribué rapidement.
- Étape 9 : Marc obtient son autorisation de commerce (bureau en coworking validé).
En moins de 3 mois, il dispose d’une société pleinement opérationnelle, fiscalement optimisée et reconnue juridiquement.
5. Étude de cas – Structurer son patrimoine avec une société andorrane
5.1. Contexte : un entrepreneur français face à une fiscalité lourde
Jean-Marc L., 58 ans, est un entrepreneur français qui a consacré plus de trente ans à développer un groupe industriel régional.
Après avoir vendu son entreprise à un fonds d’investissement, il se retrouve à la tête d’un patrimoine de près de 12 millions d’euros logés dans une holding française.
Sa situation initiale :
- Marié, deux enfants majeurs,
- Patrimoine immobilier en France (résidence principale + quelques biens locatifs),
- Une holding française détenant le produit de la cession,
- Une fiscalité lourde sur les dividendes et la transmission.
Jean-Marc souhaitait avant tout :
- Préserver le fruit de son travail,
- Profiter de sa deuxième vie entre sport et nature,
- Préparer la transmission à ses enfants dans un cadre fiscal neutre.
Mais rapidement, il se heurte à une réalité : la fiscalité française pouvait absorber jusqu’à 45% de sa richesse au fil du temps, entre impôt sur le revenu, prélèvements sociaux, IFI et droits de succession.
5.2. Le problème : un capital « riche en théorie mais appauvri en pratique »
Jean-Marc avait le sentiment de ne pas profiter de sa réussite.
Chaque retrait de dividendes était taxé à plus de 30%, la menace de l’IFI planait sur son patrimoine immobilier et les droits de succession en cas de décès atteignaient des sommets.
En clair, sa situation le plaçait dans ce paradoxe : avoir travaillé toute une vie pour enrichir finalement… le fisc plus que sa propre famille.
Il ne voulait pas d’un montage douteux ou d’un exil fiscal risqué. Il cherchait une solution légale, pérenne et sécurisée.
5.3. La solution proposée par ENGAGE
Notre cabinet a accompagné Jean-Marc dans une démarche structurée et conforme.
Voici la stratégie mise en place :
- Création d’une holding andorrane (SL)
- Capital social constitué à hauteur de 10 000 € (supérieur au minimum requis),
- Autorisation d’investissement étranger obtenue,
- Objet social : détention et gestion de participations financières.
- Apport d’actifs patrimoniaux
- Après purge des plus-values dans la holding française, Jean-Marc a pu transférer progressivement une partie de son patrimoine vers la structure andorrane.
- Objectif : sécuriser ses revenus futurs dans une juridiction à fiscalité modérée.
- Installation en Andorre avec son épouse
- Obtention d’une résidence fiscale (location d’un appartement à Escaldes-Engordany),
- Résidence principale française vendue, ancrage réel en Andorre.
- Optimisation des revenus
- Dividendes perçus de la holding andorrane : taux d’imposition à 0 % en Andorre,
- Dividendes français : retenue à la source réduite à 5 % grâce à la convention franco-andorrane.
- Transmission anticipée
- Donation partielle de titres de la holding andorrane à ses enfants,
- Aucune fiscalité sur la donation en Andorre, contrairement à la France où le taux aurait dépassé 30 %.
5.4. Les résultats obtenus
En moins d’un an, la situation de Jean-Marc a radicalement changé :
- Taux effectif d’imposition ramené à 4 % sur l’ensemble du patrimoine.
- Récupération de liquidités via dividendes avec un frottement fiscal quasi nul.
- Transmission de 3 millions d’euros à ses enfants sans aucun droit de donation.
- Suppression du risque d’IFI, qui pesait sur son patrimoine immobilier français.
- Nouvelle vie à Andorre, entre randonnées, ski et projets philanthropiques.
Jean-Marc a résumé lui-même son ressenti :
« J’ai enfin l’impression de profiter de ma réussite. En France, je travaillais pour l’État. En Andorre, je peux travailler pour ma famille et mes projets. »
5.5. Un cas représentatif mais pas unique
Chaque dossier est différent, mais l’exemple de Jean-Marc illustre une vérité simple : la création d’une société en Andorre peut transformer la gestion d’un patrimoine.
- Pour un chef d’entreprise, c’est un outil pour sécuriser et réinvestir ses bénéfices.
- Pour un investisseur immobilier, c’est un moyen d’optimiser la détention d’actifs.
- Pour un consultant digital ou indépendant, c’est la garantie de réduire ses charges et d’améliorer sa rentabilité.
- Pour une famille fortunée, c’est l’opportunité d’organiser une transmission intergénérationnelle neutre fiscalement.
5.6. L’accompagnement Engage : rigueur et sécurité
Chez ENGAGE, nous savons que chaque projet doit être :
- Légalement sécurisé (respect des conventions fiscales internationales),
- Patrimonialement structuré (éviter toute requalification d’abus de droit),
- Durable (anticipation des transmissions et du suivi fiscal sur le long terme).
Notre approche repose sur trois piliers :
- Une expertise en droit andorran et fiscalité internationale,
- Un réseau de partenaires (avocats, notaires, fiscalistes en France, Espagne, Belgique, Luxembourg…),
- Une méthodologie éprouvée pour réduire les délais et sécuriser chaque étape.
6. Création société Andorre : quels avantages concrets pour votre patrimoine, vos revenus et votre avenir ?
Vous avez travaillé dur, investi, pris des risques.
Vous avez construit votre entreprise, géré vos actifs, multiplié vos opportunités.
Aujourd’hui, vous êtes à un carrefour : profiter pleinement de vos acquis, sécuriser votre patrimoine, et peut-être préparer une transmission dans les meilleures conditions.
Et si la création d’une société en Andorre vous permettait de conjuguer tout cela en même temps : une fiscalité douce, une protection juridique solide, et une sérénité de vie que vos voisins français ou belges ne connaissent plus ?
Ce n’est pas un fantasme.
C’est une réalité, en plein Pyrénées!
6.1. Un cadre fiscal qui respecte votre réussite
En France, en Belgique ou en Espagne, la réussite patrimoniale se transforme rapidement en fardeau fiscal.
Impôt sur les sociétés, cotisations sociales, flat tax, IFI, droits de succession…
La mécanique est connue : plus vous avez construit, plus l’État prélève.
Résultat : il n’est pas rare que 60 à 70 % d’un patrimoine soit absorbé par les prélèvements au fil d’une génération.
Autrement dit, ce que vous avez bâti peut s’évaporer avant même d’avoir profité pleinement de votre seconde vie ou d’avoir transmis sereinement à vos enfants.
À l’inverse, l’Andorre offre une respiration :
- Impôt sur les sociétés plafonné à 10 %,
- Dividendes exonérés d’impôt pour les résidents andorrans,
- Pas de droits de succession ni de donation,
- Pas d’impôt sur la fortune,
- Un impôt sur le revenu personnel qui ne dépasse jamais 10 %, avec exonérations généreuses.
C’est une fiscalité lisible, transparente, conforme aux standards OCDE, mais surtout respectueuse.
Ici, on ne part pas du principe que vous êtes « trop riche » et donc coupable : on reconnaît que votre succès est légitime, et qu’il doit être protégé.
6.2. Une philosophie différente : stabilité, lisibilité, continuité
La création d’une société en Andorre n’est pas une fuite, mais une stratégie de continuité patrimoniale.
Ce qui distingue l’Andorre n’est pas seulement le niveau d’imposition, mais la stabilité du cadre juridique et fiscal.
Là où d’autres pays modifient leur fiscalité au gré des alternances politiques, l’Andorre suit une ligne claire : encourager l’initiative privée, sécuriser le capital, garantir la pérennité des règles du jeu.
Résultat : vous pouvez construire sur le long terme sans craindre une réforme soudaine qui vienne bouleverser votre stratégie.
6.3. Des sociétés andorranes au service de votre patrimoine
Créer une société en Andorre, ce n’est pas seulement lancer une activité commerciale.
C’est aussi utiliser la société comme un véritable outil patrimonial.
- Holding andorrane : loger vos participations, centraliser vos dividendes, réinvestir vos gains avec un frottement fiscal réduit à 5 % maximum.
- Société patrimoniale : détenir vos biens immobiliers ou vos portefeuilles financiers dans un cadre fiscal neutre.
- Société opérationnelle : lancer ou transférer une activité (consulting, digital, négoce) dans un pays aux charges sociales réduites et à la fiscalité douce.
L’avantage majeur : toutes ces structures bénéficient du même régime fiscal compétitif, avec un impôt plafonné à 10 % et des exonérations puissantes sur les dividendes et transmissions.
6.4. Un levier puissant pour la transmission familiale
Vous savez à quel point la transmission est un moment sensible.
En France, même après avoir payé l’impôt sur le revenu, l’IFI, les prélèvements sociaux, vous devez encore composer avec des droits de succession pouvant atteindre 45 %.
En Andorre, la transmission d’une société à vos enfants est totalement exonérée.
Cela change tout :
- Vous pouvez transmettre progressivement, par donation anticipée, sans frottement fiscal.
- Vous pouvez organiser un pacte successoral en amont, sans contraintes excessives.
- Vous pouvez préserver l’intégralité de votre patrimoine familial au lieu d’en voir une partie disparaître au profit du fisc.
C’est pourquoi de plus en plus de familles fortunées choisissent la création de société andorrane comme pivot d’une stratégie successorale.
6.5. Un cadre de vie à la hauteur de vos ambitions
On ne parle pas uniquement de fiscalité.
Vivre et entreprendre en Andorre, c’est aussi profiter d’un cadre de vie unique :
- Un pays sûr, quasiment sans criminalité,
- Un environnement naturel exceptionnel (ski, randonnées, air pur),
- Une proximité immédiate avec la France et l’Espagne,
- Des infrastructures modernes (santé, éducation, numérique),
- Une communauté francophone et internationale bien intégrée.
Créer une société en Andorre, c’est donc aussi choisir un projet de vie plus équilibré, où patrimoine et qualité de vie se renforcent mutuellement.

7. Création société Andorre : les erreurs à éviter pour sécuriser votre projet
Créer une société en Andorre est une chance extraordinaire pour un entrepreneur ou une famille patrimoniale.
Mais comme toute stratégie, elle doit être préparée avec sérieux.
Trop souvent, des candidats à l’expatriation commettent des erreurs qui réduisent à néant les avantages attendus, voire exposent à des redressements fiscaux douloureux.
Nous allons passer en revue ces pièges, afin que vous puissiez les éviter et avancer en toute sécurité.
7.1. L’erreur n°1 : Croire qu’il suffit de passer 183 jours en Andorre
C’est l’un des mythes les plus répandus.
Beaucoup pensent que vivre plus de la moitié de l’année en Andorre suffit pour être considéré comme résident fiscal.
En réalité, la loi andorrane prévoit deux critères alternatifs :
- séjourner plus de 183 jours,
- ou avoir en Andorre le centre de ses intérêts économiques.
Mais attention : votre pays d’origine applique aussi ses propres règles de résidence fiscale.
Vous pourriez donc être considéré résident fiscal dans deux pays à la fois.
La solution : anticiper le conflit de résidence avec la convention fiscale de non-double imposition, et surtout organiser concrètement votre départ : vente ou mise en location de votre résidence française, transfert effectif des revenus et investissements, scolarisation éventuelle des enfants, etc.
7.2. L’erreur n°2 : Ne pas préparer son départ fiscal (exit tax et plus-values latentes)
En France notamment, un départ mal préparé peut déclencher l’exit tax : une imposition immédiate sur les plus-values latentes de vos participations.
Imaginez devoir payer des millions d’euros d’impôt sur une cession qui n’a pas encore eu lieu !
Sans accompagnement, beaucoup tombent dans ce piège.
La solution : préparer votre départ en amont, en purgeant vos plus-values, en organisant vos flux, et en structurant vos apports dans la future société andorrane.
7.3. L’erreur n°3 : Improviser la structuration patrimoniale
Certains créent une société andorrane uniquement pour « avoir une adresse locale » ou un simple compte bancaire.
Mais une telle approche est risquée : l’administration fiscale de votre pays d’origine pourrait requalifier la structure comme fictive.
La solution : donner une véritable substance à votre société : un objet social réel, une gouvernance claire, des revenus effectivement logés en Andorre.
Autrement dit, une société qui a une réalité économique et pas seulement un vernis juridique.
7.4. L’erreur n°4 : Oublier ses obligations déclaratives post-départ
Même après avoir quitté la France, la Belgique ou l’Espagne, certaines obligations subsistent.
Exemple : déclaration des comptes bancaires étrangers, participation dans des sociétés hors du pays, ou revenus résiduels conservés sur place.
Beaucoup d’expatriés les ignorent, et se retrouvent avec des pénalités lourdes en cas de contrôle.
La solution : établir avec un fiscaliste une check-list des obligations déclaratives de votre pays de départ et les respecter scrupuleusement.
7.5. L’erreur n°5 : Négliger la transmission patrimoniale
Beaucoup pensent qu’en s’installant en Andorre, la question successorale est automatiquement réglée.
C’est faux.
Même si l’Andorre ne taxe ni les successions ni les donations, le droit civil français, espagnol ou belge peut encore s’appliquer si vos héritiers résident dans ces pays ou si certains biens restent localisés là-bas.
La solution : anticiper la transmission avec un pacte successoral andorran, des donations anticipées, et une structuration internationale adaptée.
7.6. L’erreur n°6 : S’imaginer qu’Andorre est un « paradis fiscal »
Il est important de le répéter : Andorre n’est pas un paradis fiscal.
C’est une juridiction moderne, conforme aux standards OCDE, qui coopère pleinement avec ses partenaires européens.
Le croire, c’est se préparer à des déconvenues, car vous risquez de bâtir une stratégie sur une illusion.
La solution : comprendre qu’Andorre est avant tout un havre de stabilité, un pays où la fiscalité est modérée mais légale, et où le respect des règles est primordial.

7.7. Conclusion : des erreurs évitables avec le bon accompagnement
Vous l’avez compris : la création de société en Andorre est un formidable levier, mais elle suppose méthode et anticipation.
Les erreurs les plus courantes — absence de préparation fiscale, improvisation, oubli des obligations déclaratives — peuvent coûter très cher.
C’est pourquoi nous insistons chez ENGAGE : un projet andorran ne s’improvise pas.
Il se prépare, il s’encadre, il se sécurise.
Si vous envisagez cette voie, prenez le temps de vous entourer des bons experts.
Cliquez ici pour réserver un entretien stratégique avec un conseiller fiscaliste de notre équipe.
8. Création société Andorre : FAQ stratégique et conclusion
Créer une société en Andorre suscite beaucoup d’intérêt, mais aussi des questions légitimes.
Voici les réponses aux interrogations que nous rencontrons le plus souvent auprès d’entrepreneurs et familles patrimoniales.
8.1. Est-ce légal de créer une société en Andorre pour optimiser ses impôts ?
Oui.
L’Andorre est une juridiction pleinement reconnue par l’OCDE, dotée d’un réseau de conventions fiscales (dont avec la France, l’Espagne, la Belgique et le Luxembourg).
Créer une société en Andorre est parfaitement légal à condition de respecter le droit interne et international, notamment en matière de résidence fiscale et de conventions de non-double imposition.
8.2. Quel est le capital minimum pour créer une société en Andorre ?
- SL (Société Limitée) : 3 000 €
- SA (Société Anonyme) : 60 000 € (dont 25 % libérés à la constitution)
Dans la majorité des cas, la SL suffit amplement pour un entrepreneur ou un investisseur.
8.3. Combien de temps faut-il pour constituer une société en Andorre ?
En moyenne 10 à 14 semaines, selon :
- la validation du nom et de l’objet social,
- l’autorisation d’investissement étranger,
- l’ouverture bancaire,
- la signature notariale et l’enregistrement.
ENGAGE accompagne ses clients pour réduire les délais et anticiper les étapes.
8.4. Faut-il obligatoirement résider en Andorre pour créer une société ?
Non, mais cela change tout.
- Vous pouvez créer une société andorrane en tant que non-résident, mais vous ne bénéficierez pas pleinement des avantages fiscaux.
- Pour profiter d’une fiscalité à 0 % sur les dividendes, il faut devenir résident fiscal andorran.
C’est pourquoi nous conseillons quasi systématiquement de coupler la création de société avec une stratégie de résidence.
8.5. Comment éviter une double imposition ?
Grâce aux conventions fiscales de non-double imposition signées par l’Andorre.
En cas de conflit, des critères précis (foyer d’habitation, centre des intérêts vitaux, lieu de séjour, nationalité) permettent de trancher.
ENGAGE prépare un dossier de preuves solide afin de sécuriser le statut de ses clients.
8.6. Que devient l’exit tax si je pars en Andorre ?
En France, l’exit tax s’applique sur les plus-values latentes lors du départ fiscal.
Une mauvaise préparation peut coûter très cher.
Avec une planification adéquate (pactes, cessions, apports, délais respectés), il est possible d’optimiser cette étape et de réduire considérablement le coût fiscal.
8.7. Quels sont les secteurs d’activité les plus adaptés à l’Andorre ?
- Services digitaux et consulting (faible besoin en infrastructure, internationalisation facile),
- Gestion patrimoniale et holdings (optimisation de revenus financiers),
- Immobilier (détention patrimoniale via société),
- Commerce et import-export (fiscalité attractive et IGI faible).
8.8. Peut-on transmettre une société andorrane sans droits de succession ?
Oui.
L’Andorre ne connaît ni droits de succession ni droits de donation.
Cela permet d’organiser une transmission totale de la société à ses enfants ou héritiers sans frottement fiscal.
8.9. Les banques andorranes sont-elles fiables ?
Oui.
Le secteur bancaire andorran est solide, bien régulé, conforme aux normes internationales (CRS, lutte anti-blanchiment).
Les banques exigent une transparence totale sur l’origine des fonds, ce qui sécurise la crédibilité des sociétés andorranes.
8.10. Est-ce risqué de créer une société en Andorre aujourd’hui ?
Non, si le projet est bien encadré.
Les risques viennent uniquement des stratégies improvisées ou mal préparées : sociétés sans substance, départs fiscaux mal organisés, absence de suivi comptable.
Avec une méthodologie solide et un accompagnement expert, la création d’une société en Andorre est au contraire l’une des stratégies patrimoniales les plus sûres en Europe aujourd’hui.
9. Conclusion : L’Andorre, un choix stratégique pour l’avenir
Créer une société en Andorre, c’est beaucoup plus qu’un acte administratif.
C’est un choix de vie, un projet patrimonial, une stratégie de transmission.
C’est la possibilité de transformer des décennies de travail en une liberté retrouvée, dans un cadre légal, fiscal et humain respectueux de votre réussite.
- Vous protégez vos actifs,
- Vous optimisez vos revenus,
- Vous organisez la transmission de votre patrimoine dans un cadre exonéré,
- Vous profitez d’une qualité de vie incomparable à quelques heures de Paris, Toulouse ou Barcelone.
À l’heure où la fiscalité française et belge devient de plus en plus imprévisible et lourde, ne pas envisager l’Andorre aujourd’hui, c’est accepter de sacrifier une partie considérable de son patrimoine futur.
Avec méthode, anticipation et accompagnement, la création société Andorre devient l’un des leviers patrimoniaux les plus performants et sécurisés.
10. L'appel à l'action ENGAGE
Chez ENGAGE, nous accompagnons depuis des années des entrepreneurs, investisseurs et familles fortunées dans leur installation en Andorre.
Notre rôle est simple : sécuriser vos choix, fluidifier vos démarches et garantir la pérennité de votre stratégie.
- Cliquez ici pour réserver un entretien stratégique avec un conseiller ENGAGE,
- Contactez-nous pour un audit patrimonial confidentiel,
- Parlez de votre projet avec un fiscaliste franco-andorran de notre équipe.
Votre réussite mérite mieux qu’une fiscalité instable.
L’Andorre vous offre un cadre clair, durable et prospère.
À vous de franchir le pas, nous serons à vos côtés.


